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Inal Bersekov, nouveau prodige du tatouage hyperréaliste
Le tatouage réaliste ou hyperréaliste semble connaître un regain d’intérêt particulièrement marqué ces derniers temps. Si Stéphane Chaudesaigues, Nikko Hurtado ou encore Steve Butcher ne sont plus des inconnus pour vous, notamment parcequ’on en a déjà parlé ici, vous serez probablement ravis de découvrir le dernier phénomène du genre : Inal Bersekov.
Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?
Doué pour le dessin, Inal Bersekov, a pourtant vrillé en faisant des études de commerce à Sainte Marie en Belgique, parce que « c’est ce que ses parents voulaient ». Il s’embourbe et finit par se demander ce qu’il va bien faire de sa vie. Et puis, et puis, un jour, un de se amis qui avait remarqué ses dessins sur Facebook lui offre un kit pour apprenti tatoueur. Bon, il faut tout de même signaler qu’Inal Bersekov, s’il ne s’est jamais vraiment intéressé au tatouage auparavant, n’est pas non plus complètement étranger au milieu puisque son père est lui même est tatoueur.
Une notoriété fulgurante
Bref, le gus finit par s’entrainer, la nuit, le jour, re la nuit, re le jour. Il soigne son style sur des peaux en silicone, se forme en autodidacte et finit par sortir du bois en tatouant le portrait de Malcolm X sur la peau d’un de ses copains. C’est décidé, sa spécialité, ce sera le portrait : « J’aime bien quand les choses sont vraiment, vraiment bien finies. Le portrait doit ressembler à 100% (…) Mais j’apporte aussi ma touche personnelle, comme tous les tatoueurs »
Ouverture du salon, bouche à oreille, rencontre avec son mentor Niki Norberg, en mai 2017. Tout s’enchaine, Drake lui demande s’il peut venir le tatouer Toronto, ni une ni deux, il saute avec sa go dans l’avion… Aujourd’hui il faut un an avant d’obtenir un rendez-vous avec l’un des nouveaux prodiges du tatouage hyperréaliste.
Tous propos recueillis sur le site www.rtl.be