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Matteo Pasqualin Profilo Pieno : l'excellence italienne !
De Léonard de Vinci, à Michel Ange en passant par Botticelli, Caravage, Raphaël ou encore Canaletto, ils sont nombreux les symboles d'excellence d’une Italie où l’art règne en maître, et ce depuis la haute Antiquité. L’Italie a depuis cette période apporté une contribution essentielle à l’art et l’architecture en Occident. L’art corporel s’y est également enrichi de grands artsistes. Matteo Pasqualin est de ceux-ci. Un artiste tatoueur haut en couleur, doté d’une maîtrise parfaite et d’un style réaliste à couper le souffle !
Le parcours d'un grand artiste
Matteo est né il y a 38 ans dans une petite commune du nord-est de l’Italie, non loin de Venise. Le dessin le passionne dès l’enfance et ce sous l'influence entre autres de son père adepte de la peinture à l’huile. Il évoque cette passion comme une activité ludique lui permettant d’être plus proche de son père et de partager une inclination commune. Paradoxalement, Matteo n’a jamais peint mais s’en est tenu au dessin au crayon graphite (d’où son penchant actuel pour les noirs et gris). Après des études d’électricien, il travaille en entreprise pendant six ans. Et puis, poussé par le fun, il se fait tatouer à 18 ans un petit motif « Pégase » dans un atelier tout près de chez lui et déjà célèbre pour l’époque. C’est un flash ! Matteo décide qu’il sera lui aussi tatoueur. Après quelques conseils prodigués par un tatoueur, il commence à encrer, chez lui et ce, durant quelques années. Coup de poker, l’atelier qu’il a foulé à ses 18 ans l’embauche. Il en parle comme de sa première « grande aventure ». Il tatoue et apprend, beaucoup, pendant deux ans. Mais le courant ne passe plus avec sa hiérarchie et c’est une occasion pour lui d’ouvrir son propre atelier. Il quitte sa région et « Matteo’s tattoo » voit le jour à Porto Viro en Vénétie, au nord de l’Italie. Aujourd’hui, il est installé à quelques lieux de son premier shop et « Matteo’s Tattoo » est devenu « The Inkers ». Matteo est passionné par le style réaliste, dans lequel il excelle mais il avoue également son penchant pour le noir et gris et le style traditionnel. Il revendique aimer répondre à toutes les demandes qui lui sont faites. Comme tout artistes, il a ses références et me fait part de son top : Dmitry Samohin qu’il admire mais aussi Den Yakovlev, Andy Engel et Carlos Torres. Matteo n’a jamais cessé le dessin et aujourd’hui c’est sa source de relaxation. Matteo est très ouvert sur son art et aime échanger avec d’autres artistes, suivre ceux qu’il affectionne lors de conventions, l’objectif étant de continuer à progresser.
Matteo vient de remporter le 2ème prix dans la catégorie « noir et gris » à la convention de Londres qui s’est tenue la semaine dernière dans la capitale anglaise.
Matteo au Cantal In'k the Skin
Matteo a répondu présent pour le Festival du Tatouage « Cantal In’k The Skin », en juillet 2013, organisée par Stéphane Chaudesaigues qu’il dit admirer bien avant ses début dans le tatouage.
Matteo fait, sans nul doute, partie de cette nouvelle vague d’artistes, autodidactes de surcroît, dont les œuvres sont stupéfiantes de réalisme et de maîtrise artistique.