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Les tattoos arborés par les prisonniers de Russie
À travers une interview récemment réalisée auprès du designer anglais Damon Murray, spécialiste de la Russie, le célèbre hebdomadaire allemand Der Spiegel a consacré un sujet au tatouage des prisonniers russes. L’occasion, pour votre portail d’information Tattoos.fr, de s’attarder également sur ce thème qui continue de fasciner à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur des frontières du pays.
Les tattoos des criminels russes opposés à ceux des délinquants américains
En Russie, les détenus avaient, au 19e siècle, une culture du tatouage très particulière : les pièces qu’ils arboraient dépeignaient ni plus ni moins leur passif, leur « carrière » criminelle. « Ils sont comme un curriculum vitae », résume Damon Murray dans l’interview qu’il a accordée au journal d’outre-Rhin, comparant ensuite la culture du tattoo chez les délinquants russes, et cette même culture au pays de l’Oncle Sam. « Les tatouages de prisonniers américains signalent l'appartenance à des gangs », explique-t-il. « Chez les Russes, au contraire, ils traitent de la biographie du criminel de métier : pourquoi celui-ci est derrière les verrous, combien d'années il a pris, quelle est sa position au sein de la hiérarchie de la prison, […] ses parents sont-ils encore en vie […] ? »
Russian Criminal Tattoo Police Files
Le dernier livre de Damon Murray revient en images sur les tatouages des prisonniers russes. Baptisé Russian Criminal Tattoo Police Files, l’ouvrage compile environ 200 photographies de criminels encrés datant des années 1960 aux années 1980. Des clichés saisissants dont Tattoos.fr vous propose de retrouver, ici, quelques extraits.