Le tatouage au travail est-il entré dans les mœurs ?

Chaque tatoueur vous le dira : si vous souhaitez vous faire tatouer, sachez restez cohérent entre la partie du corps choisie et la visibilité de celle-ci. Si vous travaillez dans une agence bancaire ou comme vendeur de montres chez Cartier, et que vous arborez un tatouage au cou, vous risquez fort de vous attirer les foudres de vos supérieurs…

Une enquête de l’association Face Hérault sur le tatouage au travail

N’y allons pas par quatre chemins : le tatouage véhicule encore bien des préjugés auprès des employeurs, comme le montre une récente enquête de l’association montpelliéraine Face Hérault, investigation menée auprès de plusieurs cabinets de recrutement et directions des ressources humaines à travers le pays.

tattoos_tatouage_travail.jpg

Le tatouage, une mauvaise image qui colle à la peau ?

Même si, d’après la loi du 16 novembre 2001, le tatouage s’apparente à l’apparence physique et ne constitue pas, en théorie, une cause valable de licenciement, il est extrêmement mal vu (au même titre que le piercing) par 35 % des entreprises interrogées ! Nombreux(ses) sont les tatoué(e)s qui confient avoir essuyé de nombreuses remarques désobligeantes de la part de leurs supérieurs au cours de leur carrière. « C’est pas qu’il fait pas beau, c’est qu’il fait mauvais genre », confie l’une des sondées.

tatouage_travail_tattoos.jpeg

Tatouage et travail : deux notions antithétiques ?

Les associations de défense des droits des travailleurs grincent encore des dents, mais le tatouage se démocratise et sans doute, avec lui, la perception qu’en ont les acteurs de la vie professionnelle. Et vous, pensez-vous qu’il existe certaines professions où le tatouage n’a pas sa place ?