Le festival du tatouage le plus inattendu organisé par la famille Chaudesaigues.

Stéphane commence à tatouer à Versailles, sa ville natale, au milieu des années 1980 et en autodidacte complet. Normal : dans ces années-là, les tatoueurs professionnels se font rares et n’ont pas - loin s’en faut ! - la reconnaissance publique dont certains jouissent aujourd’hui.

Malgré les difficultés à pratiquer ce métier dans cette décennie sans Internet ni magazine de tatouage, Stéphane Chaudesaigues persévère, décide envers et contre tout de devenir tatoueur professionnel. Il descend jusqu’à Avignon où il ouvre, dès 1987, son premier studio de tatouage : Art Tattoo qui prendra le nom de Graphicaderme deux ans plus tard. D’autres boutiques ouvriront les années suivantes sous la même enseigne, à Orange, Nîmes, Valence ou Vaison-la-Romaine, et un atelier privé à Paris en 2006 : La Bête Humaine Atelier 168.

Dès les années 1990, Stéphane Chaudesaigues décide de franchir l’Atlantique, pour aller montrer son travail dans quelques une des plus grandes conventions de tatouage aux États-Unis. Dans ce pays où la culture du tatouage est largement plus ancienne qu’en France et où, logiquement, le niveau des tatoueurs est déjà très élevé, Stéphane se fait remarquer. Notamment parce qu’il est l’un des premiers - fort de sa fréquentation des grands maîtres de la peinture, de livres d’art en musées - à proposer des tatouages qui s’apparentent presque à des toiles. Et aussi parce qu’il est un vrai pionnier dans certaines techniques comme celle dite « du gris coloré ». Aux Etats-Unis, Stéphane Chaudesaigues se voit même décerner, en 1995, le titre d’artiste de l’année par la prestigieuse National Tattoo Association.

Aujourd’hui reconnu par ses pairs et par les fans de tatouage comme l’un des meilleurs tatoueurs internationaux, l’un des maîtres de ce style que l’on appelle le réalisme, Stéphane Chaudesaigues ne se contente pas de tatouer. Il peint, photographie et est, accompagné de sa famille, à l’origine de plusieurs projets d’envergure : le Chaudesaigues Award, des séminaires pour tatoueurs organisés par l’association Tatouage et Partage et ces premières rencontres internationales du tatouage organisées à Chaudes-Aigues, le Cantal In’k the Skin.

Cap sur l’Auvergne.

Stéphane Chaudesaigues et la Chaudesaigues Tattoo Association, organisatrice de ce premier Cantal In’k the Skin, ont voulu associer aux grands noms internationaux des tatoueurs venus, en voisin, d’Auvergne et du Limousin comme :

Mimi Von Pink d’Aurillac,
Julie de Perce’pective d’Issoire, David Goupil de Royat,
Onirik Tattoo de Solignat.

Et c’est plus généralement tout le grand sud qui sera à l’honneur à Chaudes-Aigues en ce début juillet 2013 avec, parmi les participants :

David Badabing et Yoshka de Glam Freak Tattoo, venus de Montpellier, Fabien Belveze d’Albi,
Tristan (Empreintes) de Lyon
Henrik de Toulouse,

Et bien d’autres encore.

Des stands accueilleront également des fabricants et/ou marchands de matériel de tatouage et de piercing comme le régional Vincent Gominet de Saint-Éloy-les-Mines, Paulo Cruzes, iTC ou encore Lucky Seven Supplies.
Sans oublier quelques grands noms du piercing et des modifications corporelles comme Satomi et Lukas Zpira.