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Stéphane Chaudesaigues,tatoueur et pionnier français du réalisme

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C'est l’histoire d’une passion, celle d’un homme pour le tatouage. A 19 ans, Stéphane ouvre son premier magasin à Avignon. Le jeune homme a toujours nourri pour le tatouage une forme de fascination, liée entre autre aux pièces arborées par son père. Comme inconsciemment, il a toujours rêvé de pouvoir encrer lui-même. Mais la première étape, comme, inéluctable, était d’être tatoué. Nous sommes à la fin des années 1980, et le tatouage, malgré sa démocratisation prochaine, est encore associé dans l’imaginaire collectif à la marginalité, aux voyous, aux prisonniers et aux marins. Stéphane ne verra pas longtemps les choses ainsi : les tatouages, à cette époque, représentent pour lui la « force », le respect, la crédibilité pour une jeunesse en marge. Il décide de s’investir dans cet art de la rue et rencontre des tatoueurs auprès desquels il espère pouvoir apprendre la technique de l’encrage ; peine perdue.Les professionnels refusent de lui mettre le pied à l’étrier. Qu’à cela ne tienne : Stéphane Chaudesaigues apprendra tout seul. Cette forme de rejet le poussera, tout au long de sa carrière, à penser le tatouage et la pratique de l’art corporel dans une optique artistique et collaborative.

 

Graphicaderme : fer de lance du réalisme

L’apprentissage de Stéphane, à défaut d’être assuré par ses aînés, se fera par l’étude des grands peintres de notre civilisation. Insatiable, Stéphane lit des ouvrages d’histoire de l’art, dissèque la technique des artistes qu’il admire, écume les musées et les bibliothèques. En quelques années, il apprend les bases de ce qui va devenir son terrain d’expression artistique. Avec le peu d’argent qu’il a réussi à réunir, il investit dans un studio, le premier d’une longue série. Fin 1987, Art Tattoo ouvre ses portes sur la petite place Pignotte d’Avignon. C’est une première à Avignon : le studio va très vite attirer du monde. Stéphane s’améliore de jour en jour. Sa force est celle d’un visionnaire : le tatouage, encore marginal, n’offre pas la variété et la qualité technique qu’on lui connaît aujourd’hui. Stéphane se place déjà dans une optique très qualitative. Il est un de ceux qui réinventent le tatouage en France en lui conférant une nouvelle dimension, un nouveau style. Stéphane, fort de son apprentissage par l’étude des maîtres de la peinture, développe le tatouage réaliste couleur en lui ôtant ses contours pour un rendu plus proche de la peinture. Il se pose alors en véritable pionnier. Dès 1989, victime de son succès, Art Tattoo devient Graphicaderme. Aujourd’hui, Stéphane a ouvert 8 boutiques Graphicaderme, en France.

 

Une carrière internationale

Au début des années 1990, Stéphane décide de se rendre aux Etats-Unis pour présenter son travail aux plus grands tatoueurs de son époque, d’abord lors d’une convention de tatouage organisée au New-Jersey. C’est la consécration. Son odyssée américaine lui permet de se faire reconnaître par les grandes signatures US qui vont peu à peu pour certains devenir ses amis : Brian Everett, Shotsie Gorman, Bill Funk, Jack Rudy, Kari Barba, Guy Aitchinson, Timothy Hoyer, Ed Hardy, Mike Malone, Mario Barth et Vyvyn Lazonga. Tous confortent Stéphane Chaudesaigues dans ses choix artistiques. Sa carrière internationale est lancée : en 1995, Stéphane est nommé artiste de l’année par la reconnue National Tattoo Association. Dès lors, tatoueurs et tatoués venus des quatre coins du monde se pressent de venir dans sa boutique, à l'image de Shane O’Neill, Tim Kern Liorcifer, Dan Marshall, James Kern, Alex de Pase, Andréa Afferni, Nikko Hurtado, Bugs et bien d’autres.

 

Le goût du partage

Stéphane l’avoue : le tatouage lui a tout donné. Il le lui rend bien. Depuis l’ouverture en 2006 de La bête humaine, son studio de tatouage parisien, Stéphane Chaudesaigues s’investit en effet pour développer et participer à des projets d’envergure autour du tatouage, à la fois à destination des artistes et du grand public. Toujours d’accord pour participer aux conventions et soutenir les petites nouvelles, Stéphane a décidé de franchir le cap en organisant sa propre convention, le Cantal in’k the skin, les rencontres internationales du tatouage à Chaudes-Aigues, en juillet 2013. Il a pu compter sur ses amis français et américains qui ont répondu présents à son appel.

 

Parallèlement, Stéphane est aussi le fondateur du Chaudesaigues Award, un trophée récompensant le meilleur tatoueur de l’année. Le premier a été remis en février 2012 à James Kern lors de la convention Best of the Midwest, organisée par Shane O’Neill.

 

Stéphane s’investit également dans deux projets d’envergure visant à passer le témoin aux futures générations de tatoueurs en les aidant à acquérir de la technique. D’abord, la World Wide Tattoo Conference, des cycles exceptionnels de conférences organisées en marge des plus grandes conventions du monde et réunissant les plus grandes stars du tatouage qui expliquent et dissèquent leur technique devant un panel de professionnels. Ensuite, Tatouage et Partage, une association que Stéphane a fondé avec Cécile sa femme, et permettant à des studios de l’hexagone de recevoir une star internationale pendant quelques jours au cours desquels le professionnel étranger tatouera et donnera un séminaires dans l’enceinte du studio. Deux projets qui s’inscrivent donc définitivement dans la vision de l’art corporel que Stéphane Chaudesaigues a développé au cours de ses 25 ans de métier, celle d’une pratique collaborative où l’héritage et la transmission du savoir ont une place prépondérante.

 

 

AJOUT AOUT 2012 : le travail de Stéphane Chaudesaigues vu par le cinéaste Jérôme Godard, c'est ici : 

 

 

 

Remise du premier Chaudesaigues-Award, le 12 fevrier 2012, Council Bluff IOWA USA.

 

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Fabrication du trophée du Chaudesaigues-Award "Le Coeur Des Marguerites", par le sculpteur Jean-Baptiste Martin.

 

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Tattoo dépendance, un DVD pour voir le tatouage autrement, interview de Stéphane Chaudesaigues.

 

Stéphan Sanchez Mangin et Release Production, nous offre 90 minutes hors du temps.

Dans la meilleure des situations le tatoueur, nous accompagne, un peu comme un shaman des temps modernes.

Le premier DVD est en vente auprès de quelques professionnels, directement dans leurs studios de tattoo.

Vous les trouverez dans tous les studios de tatouage Graphicaderme, Avignon, Orange, Vaison la Romaine, Nîmes, et Valence.

Egalement au studio de tattoo de Stéphane Chaudesaigues à Paris, Atelier168 La bête humaine.

Mais aussi et directement en passant par le lien Facebook de Stéphan;

https://www.facebook.com/pages/Ad-inked-Tattoo-Dependance/195627420467575?fref=ts

 

Bon visionnage !

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