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Quand le Vaucluse accueille le tatoueur américain Joe Capobianco !
Pendant deux jours à la fin du mois de novembre 2013, Tatouage & Partage a combiné fiscalité, technique, débats d’actualité et tattoo international, à l’occasion d’un séminaire de tatouage au cœur d’Avignon. En attendant le prochain séminaire de l’association (Jeff Gogue en sera l’invité vedette – pour s’inscrire, c’est par ici) et de revoir Joe Capobianco au Festival International du Tatouage, Tattoos.fr revient sur les principaux événements de la rencontre.
Joe Capobianco se confie à l’occasion du séminaire de tatouage
Deux jours durant, Joe Capobianco a régalé le public de son bagout hors du commun et s’est arrêté sur ses techniques, ses motivations, ses doutes et ses envies. Ainsi, l’audience aura pu retenir, pêle-mêle, les enseignements suivants :
❶ La priorité d’un tatoueur est de répondre aux désirs du tatoué. Tatouer ce que l’on aime, c’est bien, mais tatouer ce que l’autre désire, c’est encore mieux !
❷ Nulle honte à revenir aux bases du métier pour garder la main. Pour sa part, Joe Capobianco (dessinateur hors pair, rappelons-le) ne rechigne pas à réaliser régulièrement des flashs pour ne pas rouiller !
❸ La loi sur l’interdiction des encres couleur en France pourrait bien être exportée aux Etats-Unis.
L’interdiction des encres de tatouage couleur au cœur des débats
Stéphane Chaudesaigues, organisateur de l’événement, est lui aussi revenu sur l’arrêté qui remue tant le monde du tatouage depuis plusieurs semaines. Aux côtés de Jim Appay, le jeune tatoué d’Avignon ayant lancé la pétition « Mobilisons-nous pour sauver le tatouage en couleur », le tatoueur réaliste a présenté les tenants et aboutissants de la mesure.
Vers une mutation du statut des tatoueurs professionnels ?
En outre, Stéphane Chaudesaigues s’est arrêté sur le statut d’artisan, statut dont ne bénéficient pas encore les tatoueurs, et dont l’organisateur du Cantal In’k the Skin a fait la demande au Ministre du Travail, par l’intermédiaire du Président du conseil régional d’Auvergne. Ledit statut permettrait aux professionnels du tattoo de jouir, entre autres choses, d’une reconnaissance juridique et fiscale, et de pouvoir former des apprentis avec diplôme et rémunération à la clé.
Quid des conjoints collaborateurs ?
Autre statut évoqué par le fondateur de Graphicaderme : celui de conjoint collaborateur, qui permettrait aux proches des tatoueurs de bénéficier d’une assurance professionnelle à des prix abordables.
Un séminaire de tatouage où l’on parle aussi fiscalité et tablettes numériques !
Enfin, le séminaire de tatouage fut aussi l’occasion pour les participants d’échanger avec Dan Benhamou, expert-comptable venu dissiper quelques idées reçues concernant les régimes fiscaux imposés aux professionnels du tattoo. Laurian Roo, illustrateur plus connu sous le pseudonyme de Golem, a également participé à cette grande réunion automnale, en montrant comment un tatoueur peut s’entrainer au dessin sur tablette graphique. Quand on vous disait que le programme était éclectique !