Vous êtes ici
Un tatoué à la présidence tchèque ?
Il était annoncé comme le troisième homme de cette première présidentielle tchèque au suffrage universel, finalement arrivé cinquième au premier tour. Vladimir Franz, un compositeur d’opéra, est « bleu », tatoué des pieds à la tête, comme Zombie Boy, dans un autre registre.
Engagé en tant qu’indépendant, il a été régulièrement brocardé par ses concurrents comme étant « une créature exotique de Papouasie-Nouvelle-Guinée ». C’est dire si sa candidature a fait couler de l’encre. Profitant de la crise qui touche durement le pays, son discours anti-corruption, prônant le renouvellement de la classe politique et l’inclusion de la société civile dans les décisions publiques a notamment séduit les jeunes. Il a finalement recueilli près de 7% des suffrages ; ce n’est pas rien.
La preuve d’un gouffre générationnel dans l’acceptation du tatouage ? Un stigmate, pour le moins.