Tittooing – un phénomène outre-Manche

La Grande-Bretagne connaît une véritable déferlante tittooing. Ce mot vient d’une contraction entre le terme « tit », téton, et « tattooing », tatouage. De plus en plus de Britanniques se font en effet foncer les tétons à l’aide d’une technique propre de tatouage proche du maquillage permanent.

Venu de la chirurgie réparatrice, le tittoing consiste à se faire foncer, agrandir et mieux délimiter les tétons. Il peut aussi permettre de les modeler en formes bien distinctes? Un atout beauté qui fait les belles heures des chirurgiens plasticiens anglais, lesquels pratiquent jusqu’à trois opérations de tittooing par semaine ! La mode du mamelon sombre touche essentiellement les très jeunes femmes, âgées de 18 à 25 ans. Un véritable phénomène de société.

Si l’origine du tittoing est médicale, l’opération n’en demeure pas moins une véritable modification corporelle assez lourde : anesthésie locale, suivi… Et le prix s’adapte : 1500 euros pour un effet dont la durée n’excède pas 18 mois. Surfant sur la vague, plusieurs centaines de tatoueurs à Liverpool, Londres ou Manchester se seraient déjà spécialisés dans le tittoing.

Apparemment sans risque, le tittooing n’est pas pour autant une science exacte. Difficile en effet d’envisager l’évolution de la couleur au fil des ans, en raison notamment de la grande versatilité de la poitrine féminine dont la taille et la forme ont des corrélations hormonales.

Pour l’heure, le phénomène reste une spécificité britannique. Pas sûr que cette mode-là franchisse la Manche.