Des tatoué(e)s photographié(e)s habillé(e)s et déshabillé(e)s

You can’t judge a book by looking at its cover : telle semble être la devise d’Alan Powdrill, photographe basé à Londres. Traduction littérale : il est impossible de juger un livre à sa couverture – une adaptation, dans la langue de Shakespeare, de notre célèbre L’habit ne fait pas le moine.

Car Alan Powdrill a eu l’idée de corréler vêtements de tous les jours et épidermes couverts de tattoos. Pour son projet, il a convoqué des anonymes de tous âges : Graham a 58 ans, Lillianna a 23 ans, Victoria en a 37.

Sublimant ses modèles d’un jour, le photographe londonien montre qu’un banal imperméable ou une paire de jeans bleue peuvent cacher autre chose qu’une peau vierge. Et démontre, s’il fallait une nouvelle preuve, la formidable pénétration du tatouage dans la société moderne.