Le tatouage à fleur de peau : la rose

Chaque année, les premiers cerisiers en fleurs nous incitent à tomber nos doudounes matelassées… Après quelques redoux éphémères, le printemps finit enfin par s’installer, et c’est sereinement qu’on peut se balader, la truffe au vent, avec quelques bribes de peau apparentes. Certains plus que d’autres auront alors le loisir d’exhiber leurs tatouages dans l’air du temps. D’autres se sentiront peut être inspirés, justement, et trancheront cette épineuse question : quel motif je pourrais bien me faire tatouer ? Et si vous optiez pour la rose ?

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Une symbolique ancestrale et mondiale

Blanche, rose, bleue, rouge, la fleur se décline en plusieurs couleurs et revêt un sens différent selon qu’on la préfère vive ou discrète. Une seule permet de déclarer sa flamme, deux de se faire pardonner, 12 de faire sa demande en mariage, 101 d’exprimer sa passion. Chez les Grecs, Aphrodite en avait fait sa fleur, et plusieurs pays l’ont choisi comme emblème (Angleterre, Bulgarie, Finlande, Irak, Roumanie…).

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La rose dans le vent

C’est donc tout naturellement que la rose occupe une place importante dans la littérature et plus généralement dans notre culture. Qu’il s’agisse du petit prince de Saint-Exupéry, de la belle et la bête, on l’aperçoit également chez Ronsard, Corneille, Umberto Eco, j’en passe. La rose est partout. Dans les arts également, elle vole au vent chez Botticelli et s’exhibe chez les impressionnistes, qui n’ont d’ailleurs eu de cesse de la consacrer dans leurs tableaux.

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