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Réouverture du tatouage : au Conseil d’État de se prononcer
Déjà à l’origine en mai 2020 de la validation par le Directeur général de la Santé d’un protocole de reprise post-confinement pour les tatoueurs, l’association Tatouage & Partage s’adresse cette fois-ci au Conseil d’État pour demander une réouverture au plus vite des salons de tattoo du pays, exemplaires en matière de normes sanitaires.
Ce qui est reproché au décret du 29 octobre 2020
Remonter jusqu’à la plus haute des juridictions de l’ordre administratif français pour défendre la cause d’un métier qui, pour nombre de Français, demeure associé à la marginalité : Tatouage & Partage l’a fait. L’association de défense des tatoueurs et son avocat ont interpelé le Conseil d’État pour pointer du doigt les limites du décret du 29 octobre 2020. Le texte, « prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire », exclue les salons de tatouage des établissements autorisés à rester ouverts pendant cette nouvelle période de confinement.
Les tatoueurs respectent déjà des règles d’hygiène strictes
C’est ce traitement que dénonce l’organisation. Pourquoi ? Parce qu’avant-même le coup d’envoi du premier confinement, « les professionnels du tattoo et du piercing étaient déjà sujets à de très hautes contraintes dans leur exercice », rappelle l’association. « Au sortir du premier confinement, ces contraintes ont même été renforcées via un protocole validé par M. Jérôme Salomon, actuel Directeur général de la Santé (DGS) », signale Tatouage & Partage.
Soutien aux professionnel·les du tattoo et à leurs familles
Le dossier élaboré par l’association s’appuie aussi sur des arguments analogiques et économiques. « Lorsque l’on sait le caractère drastique des protocoles sanitaires suivis par les tatoueurs et les perceurs, comment ne pas s’élever contre leur interdiction, alors même que d’autres activités moins astreignantes sont toujours autorisées ? », demande l’association. Avant d’asséner : « Derrière les librairies indépendantes ou les magasins de jouets de quartier, il y a des familles, des crédits, un quotidien bouleversé par une situation hors-normes – mais il en va exactement de même pour notre métier ».
Pour accéder aux explications complètes de l’association Tatouage & Partage, suivez le lien !