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La convention de Londres version 2012

L'affiche de la London Tattoo Convention
Une autre affiche de la London Tattoo Convention
Londres accueillait les meilleurs tatoueurs pour la World Tattoo Conference
L'affiche de la World Wide Tattoo Conference version London
La convention a accueilli une exposition du Amsterdam Tattoo Museum
Matteo Pasqualin a été distingué au cours des concours
Le magazine Tattoo Life coorganisait la convention de Londres

Le cru de 2012 de la convention de tatouage de Londres promettait beaucoup. Organisée par Miki Vialetto, rédacteur en chef de Life Tattoo Magazine, celle-ci annonçait une avalanche de surprises pour célébrer sa suprématie mondiale : concerts exceptionnels, tatoueurs exceptionnels, concours exceptionnels. On ne nous a pas menti.

 

300 tatoueurs parmi les plus célèbres

Robert Hernandez, Carlos Torres, Boris, Stéphane Chaudesaigues, Bob Tyrrell, Joe Capobianco, Alex de Pase, Nikko Hurtado, Jack Rudy, Genko, Adam Hays, Tang Ping, Marcus Kuhn, Ami James et Chris Nunez,, Tin-Tin et 250 autres avaient répondu à l’appel. Sans doute la plus grande concentration de tatoueurs d’exception jamais réalisée. D’autant qu’en marge de la convention s’est tenue la troisième World Wide Tattoo Conference, dont on vous parlait ici et qui réunissait Bob Tyrrell, Alex de Pase, Nikko Hurtado, Boris, Stéphane Chaudesaigues et Joe Capobianco. Un événement doublement marquant, donc, et qui a attiré les foules : 28 000 visiteurs (+40%) d’après les chiffres communiqués par Miki Vialetto, organisateur de la convention. Il y avait du monde, on vous le confirme.

Tous les tatoueurs ont travaillé dans la bonne humeur au sein des 13 salles dédiées au tatouage. Ils ont également pu présenter leurs travaux lors des  nombreux concours organisés par la convention de tatouage. À signaler que Matteo Pasqualin a remporté le deuxième prix de la catégorie Noir et Gris. 

 

Une avalanche de spectacles

Côté musique, la barre était très placée très haut : Neville Staple, un ancien membre de The Specials, Larry Miller, Vince Ray & the Bones Shakers, Tony Class, The Brothers Grimm, ou encore Henry’s Funeral ont distillé une ambiance soul, électro, bluesy et ska dans la « crypte vaudou » prévue pour les festivités.

D’autres évènements scéniques (Ellegy Ellem, une habituée, qui réinvente le show burlesque, The Fuel Girls et leur spectacle pyrotechnique et sexy, Lucky Hell tatouée des pieds à la tête à en avaler des sabres, effeuillages en série sur des peaux délicieusement tatouées) ont rythmé le week-end, ainsi d’ailleurs que plusieurs expositions de qualité : Mr Asaka, un maître de l’Ukiyo qui dévoilait les ficelles de son art en direct, les pièces du Musée du Tatouage d’Amsterdam et le calendrier tatoué de la pinup Sabina Kelley, prises de vue signées Christian Saint.

L’autre belle surprise a été l’exposition Vis Dearum axée sur l’apport des artistes féminines à la vitalité artistique du tatouage, avec le concours de 18 tatoueuses internationales qui présentaient leurs créations sur le thème des divinités antiques. 

Enfin, la projection en avant-première de Tattoo Nation, film hommage aux pionniers du Noir et Gris dont nous vous parlons ici a reçu un excellent accueil du public et des professionnels.

Décidément, la convention de tatouage de Londres n’a pas fini de nous éblouir. Autoproclamée plus grande convention mondiale, elle a le droit de conserver son titre. Rendez-vous l’an prochain. 

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