Julien Thibers

C’est à Epinal, berceau des Vosges et capitale des fameuses images, véritables icônes historiques, que Julien Thibers exerce son art : le tatouage. Julien y est né il y a 37 ans. Entouré par une famille passionnée des arts, il commence à dessiner dès sa prime enfance. Malgré un BAC scientifique en poche, il se lance dans des études de musique. Ses instruments de prédilection sont la basse et la clarinette (depuis l’enfance) et, à 18 ans, il commence à jouer de la contrebasse. Pendant 5 ans, il donnera des cours de musique. Le tatouage entre en scène durant son adolescence et sa passion grandit jusqu’à sa 1^ère pièce réalisée par un ami à l’âge de 18 ans. Dès lors, il sait que le tatouage fera, un jour, partie intégrante de sa vie.  Entre temps, il suit une formation en maintenance informatique et en fait son métier pendant 5 ans.

La naissance d'un artiste unique et authentique

C’est sa rencontre avec le grand  « Jeff » (œuvrant aujourd’hui à « la Boucherie Moderne » de Liège en Belgique) qui permet à Julien de faire ses premiers pas dans l’univers de l’art corporel. Il voue d’ailleurs à Jeff une admiration sans borne. Celui-ci va le former et lui permettre de mettre son talent de dessinateur au profit du tatouage. Il commence à tatouer à ses côtés et perfectionne en parallèle ses techniques de dessin. Il intègre par la suite le studio de Serge à Albertville, lequel lui enseigne les différentes techniques inhérentes au tatouage. C’est une étape très importante pour Julien qui désormais, affine son style et développe ce grand talent qui le hisse au rang des grands artistes français.

Clockword Needle / Formations techniques picturales

Julien rejoint Epinal à 28 ans et ouvre son propre atelier « Clockwork Needle ». Il se veut éclectique dans l’exercice de son art et son double talent de dessinateur et de tatoueur lui permet de réaliser avec brio tous les styles. Il avoue cependant son penchant pour le style « Dark Horror réaliste », il cite Jeff Gogue comme l’une de ses grandes références en la matière. Julien se déclare à la fois artistique et cartésien et, bien que très paradoxale, cette dualité lui permet de rechercher en permanence de nouvelles techniques et le pousse à se surpasser. A la fois perfectionniste, Julien est également un grand professionnel ; très sensible à la reconnaissance de son métier, il est membre du SNAT (Syndicat National des Artistes Tatoueurs) et milite pour que l’art corporel  tienne sa place dans les métiers artistiques. S’il est un proverbe qui sied parfaitement à la personnalité et au travail de Julien, c’est celui du grand sage Confusius : « L’homme honorable commence par appliquer ce qu’il veut enseigner, ensuite, il enseigne ». Rompu aux techniques de l’art pictural (le dessin dans son ensemble), il organise des séminaires de formation à ces fameuses techniques picturales (appliquées au tatouage), et ce plusieurs fois par an.

Julien au Cantal in'k the skin

Présent à la prestigieuse convention de tatouage « Cantal In’k The Skin », organisée par le non moins prestigieux Stéphane Chaudesaigues, qui se tiendra à… Chaudes-Aigues (dans le Cantal) en juillet 2013, Julien nous promet un illustre projet  d’Art Fusion : une peinture d’ensemble,  associée à deux des plus grands artistes de l’art corporel : Nikko Hurtado et Carlos Torres. Par ailleurs, 2 jours de séminaires d’art pictural sont prévus lors de la convention.

Nous ne pouvons que souhaiter à Julien Thibers de continuer son ascension dans ce milieu artistique car il est sans nul doute un artiste entier, unique et authentique.