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La scarification préférée au tatouage ?

scarification_tattoos
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Aujourd’hui, votre site d’information délaisse l’univers à proprement parler du tatouage, pour s’intéresser à la scarification.

Une pratique opérée sur le derme, à l’instar du tatouage

Si la scarification est si souvent rapprochée du tattoo ou encore du piercing, c’est d’abord parce qu’elle se fait sur le même niveau cutané que le tatouage, c’est-à-dire dans le derme, bien au-dessus des tissus adipeux et musculaires.

Une pratique permanente, comme le tattoo

Mais ce rapprochement tient aussi et surtout du caractère permanent des deux pratiques. Dans certains pays comme le Canada, la scarification est proposée dans maints salons de tatouage et de piercing, signe d’une popularité qui va croissant.


Exit les encres et pigments : place aux coupures et aux brûlures

Le procédé adopté par la scarification est pluriel : la peau peut être brûlée, coupée, grattée ou encore étirée, selon l’effet recherché et les préférences de la personne scarifié(e). Issu du bas latin « scarificatio » signifiant « incision », puisant ses origines de cultures tribales ancestrales, la scarification est aujourd’hui adoptée notamment par des personnes ayant subi une opération chirurgicale et souhaitant dissimuler des cicatrices qu’elles considèrent comme disgracieuses. Ici, la scarification peut être comparée à une forme de chirurgie esthétique.

Scarifier plutôt que tatouer dans certains cas ?

Des témoins rapportent avoir préféré la scarification au tatouage dans ce type de situations, suggérant que tatouer par-dessus la peau fragile de la cicatrice, causée par une chirurgie, n’aurait été que trop douloureux. Procédé à la réalisation relativement courte (certaines œuvres sont achevées en une heure, croquis initial compris), il est vanté par quelques témoins comme étant moins douloureux que le tatouage.


Une pratique prohibée dans certains pays

Mais chez ses détracteurs – la pratique est interdite dans certains pays comme le Royaume-Uni –, on parle maladie et risques sanitaires. D’aucuns montrent du doigt, avec la scarification, la multiplication des risques d'exposition et d'infection aux pathogènes transmissibles par le sang, comme l'hépatite B, l’hépatite C et le VIH.

Choisir le bon professionnel

Tattoos.fr appelle donc à la prudence et à sélectionner le bon professionnel si vous choisissez la pratique de la scarification. Et si vous avez déjà sauté le pas ou y songez sérieusement, votre témoignage est le bienvenu !

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